Stoltenberg de l'OTAN exhorte à un soutien accru pour l'Ukraine face à la Russie Vincent
Desportes, ancien général de division de l’armée de terre et ancien directeur de l’école de guerre à la fin des années 2000, est un auteur prolifique d'ouvrages de stratégie.
Son dernier livre, "Devenez leader", publié chez Odile Jacob, explore le discours récent d'Emmanuel Macron à la Sorbonne sur l'Europe.
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a affirmé jeudi qu'il n'était "pas trop tard pour que l'Ukraine l'emporte" sur la Russie, à condition que les alliés tiennent leurs promesses d'assistance militaire.
"Lors des derniers mois, les alliés de l'OTAN n'ont pas fourni le soutien promis", a-t-il déclaré lors d'une visite à Berlin. "Mais il n'est pas trop tard pour que l'Ukraine l'emporte, car un soutien accru est en cours de déploiement", a-t-il ajouté. L'Ukraine a été confrontée à des revers sur le champ de bataille face aux forces russes en raison de pénuries d'armes et de munitions.
M. Stoltenberg a souligné que le Congrès américain avait récemment approuvé un projet de loi pour fournir des milliards de dollars à l'Ukraine, et que d'autres pays, dont la Grande-Bretagne, l'Allemagne et les Pays-Bas, avaient renouvelé leurs engagements. "Il est maintenant de notre responsabilité de concrétiser ces engagements en livraisons effectives d'armes et de munitions, et de le faire rapidement", a-t-il insisté.
Le secrétaire général de l'OTAN a également critiqué la Chine, l'accusant de "soutenir l'économie de guerre de la Russie" en partageant des technologies avancées pouvant être utilisées pour fabriquer des missiles, des chars et des avions. Il a averti que Pékin ne pouvait pas vouloir à la fois maintenir de bonnes relations avec l'Occident et soutenir un conflit armé en Europe, selon i24news.
Les relations économiques entre Berlin et Pékin sont traditionnellement étroites, avec des investissements allemands massifs en Chine et des exportations importantes vers la deuxième économie mondiale. Cependant, la crise énergétique déclenchée par la guerre en Ukraine a incité l'Allemagne à chercher à réduire sa dépendance à l'égard de la Chine.
Lors d'une visite en Chine la semaine dernière, le chancelier allemand Olaf Scholz a souligné que l'Allemagne ne cherchait pas à se détacher de la Chine, mais plutôt à réduire les "dépendances unilatérales".