"Entretien. "Sultan Al Jaber est le choix propice pour la promotion des énergies durables
La désignation de Sultan Al-Jaber pour présider la COP-28 est le choix propice à la promotion des énergies durables.
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M. Emadeldin Hussein Bahreldin, docteur chercheur soudanais en études politiques sécuritaires et stratégiques, a qualifié le choix de Sultan Al-Jaber pour la COP-28 de positif, étant une personnalité activant dans le domaine énergétique. Ainsi, il sera plus soucieux de la durabilité énergétique et climatique.
Dans un entretien à à Al-Ain News, le chercheur a fait savoir que la nomination de Sultan Al-Jaber affirme que la présidence de la COP-28 est tout à fait consciente des dimensions et des effets de cette question, mais témoigne également des intentions portant sur la préservation de l’environnement et du climat ainsi que la consolidation de la sécurité énergétique.
« Si le congrès émet des recommandations fructueuses, ce serait bien dû à ce choix de personnalité responsable et fiable, chose dont je suis parfaitement certain. », poursuit-il.
"Je soutiens pleinement cette sélection qui temoignant de la volonté des dirigeants émiratis d'aller vers progrès en matière d'énergie renouvelable».
Sécurité au Sahel
Evoquant la sécurité au Sahel il a affirmé que "le retrait des forces françaises du Mali et du Burkina représente le recul de l’influence française sur ses colonies historiques en Afrique et par conséquent de la politique française..
SI la France souhaite vraiment maintenir ses liens avec ses colonies, elle doit sérieusement jouer un rôle dans le développement de celles-ci et démontrer de bonnes intentions et de la bienveillance politique envers leurs peuples.
Selon Immadudine il n’existe pas, en vérité une guerre contre le terrorisme menée par la France ou la Russie, mais bien d’intérêts de ces dernières et de besoins énergétiques et minéraux imposant à leurs boussoles de s’orienter vers l’Afrique et d’y nouer des alliances.
Dans la même perspective, Bahruddine pense que le retrait français ouvre un portail tout grand à l’accès russe, remarquant en même temps que l’Allemagne à présent élabore une stratégie orientée vers l’Afrique, sans faire abstraction du fait que l’Europe toute entière éprouve une nécessité des ressources africaines, notamment énergétiques, en premier lieu en matière de gaz, surtout dans le contexte de la guerre russo-ukrainienne.
A la fin, le docteur soudanais a insisté qu’il n’y a pas de guerre contre le terrorisme en Afrique mais d’une guerre d’intérêts citant comme preuve la pénétration des forces Wagner russes exploitant l’instabilité africaine actuelle, et tirant grand profit de l’esprit anti-ancien-colonisateur régnant dans le continent.