Tour de France : Vingegaard et Pogacar, seuls sur une autre planète
Tadej Pogacar est-il moins fort que l'an dernier ? Probablement. Mais l'insolente domination du Slovène l'an passé, si elle devait beaucoup à sa supériorité en montagne comme dans le chrono (il avait remporté le premier à Cholet avant de gérer le second),
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Les chutes de la première semaine avaient décimé une partie de l'adversité et Jonas Vingegaard, s'il avait remarquablement tenu son rôle de leader de substitution, n'était pas encore tout à fait prêt à le challenger réellement.
Le Danois, incontestablement, a changé en douze mois. Ultra-complet, autoritaire sans être tyrannique, excellent tacticien, il a commis un sans-faute pendant ces trois semaines de Tour.
Une fois tout ceci énoncé, cela ne répond pas à la question : est-ce davantage la défaite d'un Pogacar en léger retrait (on n'ira pas jusqu'à parler de déclin pour un garçon de son âge, soyons raisonnables) ou le triomphe d'un Vingegaard désormais installé sur des hauteurs où personne ne l'aurait imaginé il y a encore treize mois ?, selon Eurosport.