Treize dirigeants s'engagent à avancer sur des "mesures concrètes" pour le climat
Treize chefs d'État, de gouvernement et responsables politiques, dont Emmanuel Macron et Joe Biden, se sont engagés à "avancer sur des mesures concrètes" pour une "transition écologique juste et solidaire",
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Treize chefs d'État, de gouvernement et responsables politiques, dont Emmanuel Macron et Joe Biden, se sont engagés à "avancer sur des mesures concrètes" pour une "transition écologique juste et solidaire", mercredi 21 juin dans une tribune publiée dans le quotidien français Le Monde.
"Nous œuvrons de manière urgente afin que notre système en fasse plus pour les populations et pour la planète", assurent les dirigeants dans cette tribune, publiée à l'occasion du Sommet de Paris "pour un nouveau pacte financier" mondial, qui se tient les 22 et 23 juin.
La tribune, signée en outre par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le chancelier allemand Olaf Scholz, la Première ministre de la Barbade Mia Mottley, le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le président du Brésil Luiz Inacio Lula da Silva, plaide en faveur de "la transition vers un monde à zéro émission nette".
À l'occasion du Sommet de Paris "pour un nouveau pacte financier" mondial, qui se tient les 22 et 23 juin, 13 dirigeants ont publié mercredi une tribune dans laquelle ils s'engagent à "avancer sur des mesures concrètes" pour une "transition écologique juste et solidaire". Parmi eux, Emmanuel Macron, Joe Biden ou encore Olaf Scholz, selon france24.
"Risque existentiel"
Alertant sur le "risque existentiel pour nos sociétés et nos économies" que constituent les catastrophes provoquées par le changement climatique, ils s'engagent à "[s'employer] à avancer sur des mesures concrètes au service de la réalisation des objectifs de développement durable, pour notre prospérité, pour les populations et pour la planète".
Également signataires, le président du Conseil européen, le Premier ministre du Japon et les présidents des Émirats arabes unis, de l'Afrique du Sud, du Kenya et du Sénégal.
Tous reconnaissent le besoin d'"investir partout à long terme". Ils préconisent de privilégier les subventions et les prêts à taux préférentiels pour agir contre la pauvreté et "atténuer les changements climatiques et la perte de biodiversité", puis à mettre en place des "prêts à long terme pour investir dans la résilience économique, sociale et infrastructurelle".
Ils mettent également l'accent sur la nécessité de poursuivre la réforme des banques multilatérales de développement et de renforcer les instruments financiers, notamment des mécanismes de report de dette, et "un nouveau modèle de financement plus stable de l'aide humanitaire".
Les chefs d'État se réunissent jeudi à Paris à l'initiative du président français dans l'objectif de réimaginer un système financier mondial à même de mieux armer les États fragiles contre le changement climatique et la pauvreté. Une centaine de pays y seront représentés, dont une cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement.