Trump se moque de la dette de campagne supposée des démocrates
Donald Trump n’a pas tardé à attaquer Kamala Harris et le Parti démocrate, prenant pour cible de récentes rumeurs sur une dette de campagne de près de 20 millions de dollars.
Alors que les informations financières officielles restent à confirmer, plusieurs médias américains, dont Newsweek, ont relayé que les démocrates auraient dépassé leur budget et accumulé des dettes importantes en fin de campagne.
Sur son réseau social Truth Social, Trump n’a pas hésité à ironiser sur cette situation, se disant surpris que les démocrates, après avoir amassé des fonds records en 2020, n’aient pas réussi à gérer leurs finances.
« Ils sont pressés par les vendeurs », a-t-il affirmé avec un ton sarcastique. Le milliardaire a même suggéré, non sans ironie, que le Parti républicain pourrait « aider » les démocrates à surmonter leurs difficultés financières, dans un esprit d’unité nationale.
Ces propos font suite à des déclarations incendiaires de Lindy Li, membre du Comité national démocrate (DNC), qui a décrit la campagne comme un « désastre d’un milliard de dollars », affirmant que celle-ci aurait accumulé entre 18 et 20 millions de dollars de dettes.
Cette estimation a été appuyée par le journaliste Christopher Cadelago de Politico, bien que ces affirmations reposent sur des sources anonymes et restent difficiles à vérifier.
Selon la Commission électorale fédérale (FEC), le camp démocrate avait récolté environ 1 milliard de dollars jusqu’à mi-octobre, tandis que la campagne de Trump en avait amassé 392 millions. Cependant, les dépenses démocrates auraient atteint 890 millions de dollars, laissant un doute sur leur capacité à couvrir toutes leurs obligations financières en fin de campagne.
Pour les démocrates, ce passif financier pourrait compliquer les premiers mois de Kamala Harris à la Maison-Blanche. En attendant une clarification de la FEC sur l’étendue de cette dette, les républicains, menés par Trump, semblent prêts à exploiter cette situation pour affaiblir encore davantage leurs adversaires, rapporte HuffingtonPost.