Tunisie : Neji Jalloul qualifie de « crime » l’appel à l’ingérence étrangère
L’ancien ministre tunisien de l’Education et président de l’Alliance nationale tunisienne, Neji Jalloul a dénoncé la présence de Oussama Khlifi et de Fethi Ayadi à la Conférence des présidents de parlement organisé par l’Union Interparlement
Il a également déploré les discours qu’ils ont prononcé à cette occasion.
Néji Jalloul a estimé que l’appel à l’ingérence étrangère doit être considéré comme un crime.
Invité dans les locaux de « Tunisie numérique », Néji Jalloul a affirmé que la Tunisie voulait des amis et non des protecteurs, expliquant qu’il est important d’avoir de bonnes relations internationales mais qu’il ne faut pas accepter l’ingérence étrangère.
D’ailleurs aucun de ces Etats n’accepterait que la Tunisie se permette d’intervenir dans ses affaires internes, a-t-il poursuivi.
Au moins trois partis dont Ennahdha ont fait appel à des agences de lobbying étrangères pour faire revenir le Parlement, cela ne doit pas rester impunis, a souligné Neji jalloul.