Tunisie: pas de dialogue avec ceux qui ont pillé l'argent du peuple, affirme le président
Il a, aussi, appelé à faire participer "les tunisiens et les tunisiennes et en particulier les jeunes à ce dialogue".
Le président tunisien, Kais Saied a déclaré, jeudi à Rome, lors d'une rencontre avec la diaspora tunisienne, qu’il était ouvert au dialogue, mais qu'il n'était pas prêt à un dialogue dans un contexte de spoliation des avoirs du peuple.
Il a souligné l’impératif de récupérer les fonds pillés, afin de parvenir à assurer la reprise économique et de se concentrer sur les véritables problèmes urgents du peuple tunisien.
Pour rappel, Noureddine Tabboubi, secrétaire général de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) avait appelé jeudi, à l’issue de la réunion de la commission administrative de l’organisation syndicale, le chef de l’Etat à lancer l'initiative de dialogue national qui est toujours entre ses mains et à jouer son rôle et assumer ses responsabilités. Il a également demandé l'organisation d'élections anticipées si la crise persiste.
Ces appels interviennent après des premières réactions tendues des responsables de l’UGTT à l’égard des déclarations précédentes du chef de l’Etat critiquant le dialogue national de 2013.