Drame à Bordeaux: un Algérien tué au couteau car ayant bu de l'alcool le jour de l'Aïd
Mercredi soir, un acte tragique s'est déroulé à Bordeaux lors de l'Aid El Fitr, marquant la fin du Ramadan. Un Algérien résidant en France a été tué lors d'une attaque au couteau, tandis qu'un autre a été grièvement blessé.
Les événements se sont déroulés sur les rives de la Garonne, à proximité du Miroir d'eau, un lieu apprécié des habitants et des visiteurs de la ville.
L'attaque, survenue peu avant 20 heures, a semé la panique parmi les passants, témoins d'une scène horrifiante. Selon les informations disponibles, l'agresseur a été rapidement abattu par les forces de l'ordre alors qu'il tentait de prendre la fuite.
Les motifs de l'attaque restent flous, mais les premières indications suggèrent qu'elle aurait été déclenchée par un différend lié à la consommation d'alcool des victimes.
Les autorités ont rapidement écarté la piste terroriste, privilégiant plutôt la thèse d'une altercation qui aurait mal tourné.
Les deux victimes de l'attaque sont de nationalité algérienne. Le décès de Rachid Daoud Bouach, 37 ans, a profondément choqué la communauté algérienne en France et au-delà.
Son compatriote, Saleh Kharat, âgé de 26 ans, a quant à lui été grièvement blessé, mais son pronostic vital ne serait plus engagé.
L'assaillant responsable du meurtre de l'Algérien en France, identifié comme Ahmad Saboor Hamraz, un Afghan de 23 ans, bénéficiait du statut de réfugié en France depuis 2021. Les autorités ont rapidement retracé son parcours grâce au fichier Eurodac, un système d'information contenant les empreintes digitales des demandeurs d'asile et des immigrants illégaux en Europe.
Cet acte de violence a plongé la ville de Bordeaux dans l'émoi et a suscité une vive émotion au sein de la communauté algérienne. Les habitants ont exprimé leur solidarité envers les victimes et leurs familles, tandis que les autorités locales ont assuré que toute la lumière serait faite sur cette affaire.
Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, la procureure de la République, Frédérique Porterie, et le préfet de région, Etienne Guyot, se sont rendus sur les lieux de l'attaque pour superviser l'enquête en cours. Le périmètre reste bouclé par les forces de l'ordre, et la population est invitée à rester vigilante.