Une avancée prometteuse dans le diagnostic de la maladie de Parkinson
L’accumulation d’une protéine, l’alpha-synucléine, dans le cerveau est bien liée à certaines formes de la maladie de Parkinson, confirme une étude publiée ce jeudi 13 avril.
Elle ouvre potentiellement la voie à un diagnostic précoce de cette pathologie.
La présence élevée d’alpha-synucléine, une protéine, dans le liquide céphalo-rachidien, qui baigne le cerveau, est « d’une grande précision (pour repérer) les formes typiques de la maladie de Parkinson », résume une étude publiée ce jeudi 13 avril dans le Lancet Neurology et menée par le neurologue américain Andrew Siderowf, rapporte l'AFP.
La maladie de Parkinson est, avec celle d’Alzheimer, l’une des principales pathologies à frapper le cerveau. Mais on ignore encore largement ce qui provoque ce mal insidieux au fil duquel le patient perd peu à peu ses capacités de mouvement.
On connaît toutefois plusieurs facteurs associés à la maladie. Parmi ces derniers, on sait depuis plusieurs années que les patients présentent souvent des agrégats d’a-synucléine.