L'UNRWA sous pression : Les pays suspendant leur soutien risquent de compromettre l'aide humanitaire à Gaza
"Nous exhortons les pays qui ont annoncé la cessation de leur soutien à l'UNRWA à reconsidérer immédiatement leur décision, car elle entraîne des risques graves pour l'assistance humanitaire", a déclaré le ministre des Affaires civiles palestinien.
En effet, la pression diplomatique se renforce davantage sur l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, qui joue un rôle essentiel dans la fourniture d'aide humanitaire et médicale aux civils dans la bande de Gaza, mais qui est critiquée depuis longtemps par les autorités israéliennes.
Vendredi, l'agence onusienne a annoncé avoir licencié plusieurs de ses agents après avoir reçu des informations d'Israël sur leur "prétendue implication" dans l'attaque terroriste du Hamas le 7 octobre.
"Afin de protéger la capacité de l'agence à fournir une aide humanitaire, j'ai décidé de résilier immédiatement les contrats de ces membres du personnel et d'ouvrir une enquête", a déclaré dans un communiqué le directeur de l'agence, le diplomate italo-suisse Philippe Lazzarini.
Il n'a pas révélé lui-même le nombre d'employés soupçonnés d'avoir joué un rôle dans les attaques ni la nature de leur implication présumée.
Cependant, il a précisé que "tout employé de l'UNRWA impliqué dans des actes de terrorisme devra en répondre, y compris par le biais de poursuites judiciaires".