Variole du singe en France : La HAS ouvre la voie à une vaccination des enfants cas contacts
La Haute autorité de santé a recommandé lundi 20 juin 2022 la vaccination, dans certains cas, des mineurs ayant été en contact avec le Monkeypox, alors que ce vaccin leur est normalement interdit.
- Variole du singe : l'Europe est «l'épicentre» de la flambée de la maladie (OMS)
- Variole du singe : l'OMS envisage de déclarer une «urgence de santé publique internationale»
La Haute autorité de santé a recommandé lundi 20 juin 2022 la vaccination, dans certains cas, des mineurs ayant été en contact avec le Monkeypox, alors que ce vaccin leur est normalement interdit. Les primo-vaccinés pourront aussi recevoir une dose s’ils sont cas contacts à risque.
La Haute autorité de santé (HAS) a rendu public lundi son avis sur la stratégie de vaccination des enfants et primo-vaccinés contre la variole du singe.
La vaccination préventive contre la variole humaine a été obligatoire en France jusqu’aux années 80, rappelle la HAS. Ceux qui en ont bénéficié ont « une cicatrice gaufrée indélébile », explique l’autorité de santé dans un communiqué de presse. Il s’agit des primo-vaccinés. Pour ces personnes, si elles sont cas contacts à risque, la HAS recommande une seule dose du vaccin Imvanex, selon Ouest France.
« Trois essais cliniques ont mis en lumière que l’administration d’une dose d’Imvanex chez une personne ayant antérieurement reçu une primovaccination avec un autre type de vaccin antivariolique confère un effet booster, même très à distance de cette primovaccination », justifie la HAS.
