La variole du singe : Une épidémie en pleine expansion en Afrique
Le 13 août 2024, l'Union africaine a déclaré l'état d'urgence sanitaire face à la propagation alarmante de la variole du singe, maintenant connue sous le nom de Mpox.
Cette décision a été suivie le lendemain par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a également déclaré une "urgence de santé publique de portée internationale" (PHEIC). Il s'agit de la deuxième alerte de l'OMS concernant cette maladie, après une première proclamation entre juillet 2022 et mai 2023.
Un Bilan Éprouvant
Depuis janvier 2022, 34 pays africains ont été touchés, avec un total de 38 400 cas signalés et 1 456 décès. La République Démocratique du Congo (RDC) est particulièrement affectée, concentrant 96 % des cas et 97 % des décès à l'échelle du continent.
Les chiffres montrent une nette augmentation, avec 7 146 cas en 2022, puis 14 957 en 2023, et plus de 18 000 cas depuis le début de l'année 2024 dans au moins 12 pays, parmi lesquels des nations qui n'avaient jamais enregistré de cas auparavant, comme le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda.
Symptômes et Transmission
Les symptômes de la variole du singe incluent une fièvre, des maux de tête et une éruption cutanée accompagnée de pustules. La transmission se fait principalement par contact avec des animaux infectés, des personnes malades ou encore des objets contaminés.
Mesures de Prévention
Pour contrer la propagation de cette maladie, les autorités sanitaires recommandent des mesures strictes : isolement des personnes infectées, vaccination et respect des gestes barrières. Africa CDC souligne que la situation actuelle n'est peut-être que "la pointe de l’iceberg", en raison des nombreuses faiblesses observées dans la surveillance, les tests de laboratoire et la recherche des cas contacts.
Face à cette crise sanitaire croissante, il est crucial que les pays africains collaborent pour renforcer leurs systèmes de santé et assurer une réponse coordonnée à cette épidémie. La mobilisation des ressources et l'engagement communautaire seront essentiels pour limiter l'impact de la variole du singe sur le continent.