Veto américain à l'ONU : Les palestiniens privés de reconnaissance pleine et entière
Les États-Unis ont opposé leur veto à la demande des Palestiniens pour une adhésion pleine et entière à l'ONU lors d'une séance du Conseil de sécurité, plongeant ainsi la salle dans l'émotion.
Cette décision met fin aux espoirs des Palestiniens de voir leur État être reconnu au sein des Nations unies, une aspiration soutenue par la majorité des pays. Depuis 2012, la Palestine détient le statut d'« État non-membre observateur » à l'ONU.
Le projet de résolution, présenté par l'Algérie, préconisant l'adhésion pleine de la Palestine, a obtenu 12 votes favorables, un vote contre des États-Unis, et deux abstentions de la part du Royaume-Uni et de la Suisse. Les États-Unis, déterminés à bloquer le processus, ont exercé leur droit de veto, une pratique courante pour protéger leur allié israélien. Cette action a été vivement critiquée par l'Autorité palestinienne, qui y voit une agression flagrante poussant la région du Moyen-Orient au bord du gouffre.
L'ambassadeur palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, a exprimé sa détermination malgré le rejet, affirmant que cela ne briserait pas leur volonté ni n'arrêterait leurs efforts pour obtenir la reconnaissance de l'État palestinien. Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a également condamné le veto américain, promettant de poursuivre la lutte jusqu'à l'établissement d'un État palestinien indépendant avec Jérusalem pour capitale.
Malgré ce veto, l'ambassadeur algérien a souligné le soutien « écrasant » des membres du Conseil en faveur de la Palestine, affirmant que cela envoie un message clair sur la légitimité de l'État palestinien. Il a assuré que le groupe arabe présenterait à nouveau la requête à l'ONU, déterminé à obtenir justice et liberté pour le peuple palestinien.
Les États-Unis ont maintenu leur position inchangée depuis 2011, insistant sur le fait que toute admission à l'ONU doit d'abord recevoir une recommandation positive du Conseil de sécurité et être approuvée par l'Assemblée générale à la majorité des deux tiers.