Vidéo. NBA: Victor Wembanyama de retour chez lui à Nanterre
Profitant de son court séjour en France, Victor Wembanyama, le rookie NBA de l’année a passé un peu de temps sur les terres de son adolescence à Nanterre pour raconter ce qu’il était il n’y a pas si longtemps.
Cela fait des heures qu’au pied des tours arrondies de la cité Pablo-Picasso à Nanterre (Hauts-de-Seine), la sono crache son gros son. Des centaines de bambins piaffent d’impatience : un enfant du pays est en approche. Deux semaines après Kylian Mbappé sur les Champs-Élysées, Nike renouvelle son opération « Victory Mode ». C’est l’autre star mondiale du sport français qui répond à l’appel.
Dans un coin, une loge à l’abri des regards où l’attend une maquilleuse, donne un premier indice sur son identité. Sur un cintre est accroché le nouveau maillot de l’équipe de France de basket pour la campagne olympique. Il est floqué du numéro 32 avec dans le haut du dos, un nom qui claque : Wembanyama. « J’aime l’unité des détails de ce maillot et toutes ces couleurs bleu-blanc-rouge. Avec lui, je veux montrer l’importance que peut prendre le basket au public français » glisse la future star olympique.
« J’ai vu Wemby en vrai ! »
Il est 19h15 ce 18 mai. Sous un ciel menaçant et après un câlin à ses parents, c’est bien le rookie NBA de l’année qui débarque et revient chez lui, dans une ferveur à la hauteur de sa taille : gigantesque. Deux complices l’accompagnent : son pote Bilal Coulibaly et une grande fille appelée elle aussi pour lancer l’aventure des JO chez les Bleues : Dominique Malonga. « Ouah !, crie Maddy une ado du quartier du haut de ses 15 ans.
Mais qu’est-ce qu’il est grand ! Je le savais mais le voir comme ça, c’est carrément de la folie. » Son selfie pris à distance raisonnable tourne déjà sur Snapchat. Celui de Medhi, 17 ans, qui dresse ses pieds pour l’apercevoir, doit suivre le même chemin. « Je l’ai vu à la télé mais jamais comme ça. Je pourrai dire à mes potes lundi au lycée : « J’ai vu Wemby en vrai ! ». Ok, j’ai surtout vu le haut de son crâne mais c’est déjà pas mal. »