Vidéo. Aya Nakamura critique l’extrême droite
La chanteuse francophone la plus écoutée au monde tape du poing sur la table et exhorte à se mobiliser “contre le seul extrême à condamner”.
Une saillie bienvenue. À quelques jours du scrutin fatidique, Aya Nakamura a pris la parole pour appeler sa communauté à se rendre aux urnes. Si elle a longtemps fait l’objet de critiques quant à son silence sur les questions politiques – à l’instar de tous·tes les artistes dont le succès retentissant pourrait être utilisé à bon escient (inciter à aller voter, par exemple) –, la chanteuse francophone la plus écoutée du monde a (enfin) pris position.
Face à la menace de voir l’extrême droite arriver au pouvoir, Aya Nakamura a affirmé “[être] bien placée pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays”, dans un message posté sur X. “C’est les mêmes qui ont le seum quand on brille, car on a pas fini de briller”, a-t-elle ajouté.
La cible de l’extrême droite
Une allusion, sans doute, à la vague de réactions nauséabondes récoltées en mars dernier, lorsque circulait l’idée que l’artiste allait performer lors de la cérémonie d’investiture des Jeux olympiques. Emmanuel Macron lui aurait en effet suggéré de reprendre le répertoire d’Édith Piaf pour l’occasion, ce qui n’avait pas été au goût de l’extrême droite. Quand Eugénie Bastié, polémiste réac, se moquait des textes d’Aya Nakamura sur CNews, un groupuscule d’extrême droite postait une photo montrant une banderole où il était écrit : “Il n’y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako !”