Vidéo..Brexit, concurrence et de grèves.. Quel est l'avenir d'Eurostar ?
Malgré de longs retards pendant la construction du tunnel sous la Manche et une série de problèmes pendant les essais, l'Eurostar a été salué comme faisant partie de l'histoire.
Pendant des années, il a été la pierre angulaire des voyages en Europe et la porte d'entrée la plus pratique et la plus confortable vers le continent pour les Britanniques, selon Euronews.
Mais récemment, la société a dû faire face à une série de défis : Brexit, Covid-19, grèves et concurrents qui menacent de faire dérailler les opérations.
Quel est donc le futur d'Eurostar ? La compagnie ferroviaire visionnaire est-elle en bout de course ?
Le Brexit a été un agent de malheur pour Eurostar à bien des égards
Suite à la sortie du Royaume-Uni de l'UE, il est désormais obligatoire de tamponner les passeports britanniques aux frontières. À la gare St Pancras de Londres, d'où part l'Eurostar, cette opération est devenue fastidieuse.
Dans un premier temps, ces règles, aggravées par le manque de personnel, ont empêché l'embarquement des passagers à temps.
Ainsi, bien que le premier train de la journée entre Londres et Paris ait une capacité de 900 passagers, Eurostar a dû limiter la vente de billets à 550. Ce qui signifie que 350 sièges restent invendus.
Pour remédier à cette situation, Eurostar a mis en place, l'été dernier, un système SmartCheck qui utilise des données biométriques faciales pour remplacer les contrôles manuels à la sortie du Royaume-Uni, bien qu'il ne soit pour l'instant disponible que pour les passagers Business Premier et Carte Blanche d'Eurostar.