Vidéo.. Liban: pas d'escalade supplémentaire entre le Hezbollah et Israël pendant la frappe iranienne
Le Hezbollah libanais a annoncé ce dimanche 14 avril avoir bombardé le Golan syrien, occupé et annexé par Israël, pour la deuxième fois en l'espace de quelques heures, au moment où l'Iran lançait son attaque de drones et de missiles en direction d'Israël.
Ni la puissance de feu déployée par le Hezbollah ni la nature des cibles israéliennes visées ces dernières heures ne sortent de l’ordinaire.
La concomitance entre la frappe iranienne dans la nuit de samedi à dimanche et les tirs du Hezbollah peut être le fruit du hasard comme d’une coordination entre le parti de Hassan Nasrallah et l’Iran.
Dans les communiqués revendiquant les tirs, le Hezbollah ne fait cependant aucun lien avec la riposte de Téhéran à la destruction du consulat iranien à Damas, le 1ᵉʳ avril, dans un raid imputé à Israël.
Des avions de combat israéliens ont effectué samedi matin une série de frappes aériennes visant des sites militaires du Hezbollah près de la ville de Jezzine dans le sud du Liban, ont indiqué à Xinhua des sources militaires libanaises.
Les sources, sous le couvert de l'anonymat, ont déclaré qu'Israël avait tiré huit missiles air-sol sur quatre sites militaires du Hezbollah situés dans des zones boisées à environ dix km de la frontière entre le Liban et Israël, et qu'aucune victime n'avait été signalée, le bruit ayant été entendu de loin et une fumée dense s'étant élevé dans l'atmosphère.
"Il est difficile de déterminer la nature des centres visés car ils sont situés dans des zones accidentées, et il n'est pas possible de déterminer s'ils ont été touchés par des raids ou s'il y a eu des victimes car ils sont considérés comme des zones militaires fermées", ont déclaré les sources militaires. Le Hezbollah n'a pas fait de déclaration sur les raids israéliens.