Violences lors des Législatives à Nice : Un président de bureau de vote aggressé par un assesseur !
Une journée électorale tendue à Nice
La journée du premier tour des élections législatives a débuté sous haute tension à Nice. Un incident violent s’est produit dans un bureau de vote de la commune des Alpes-Maritimes, marquant un climat électrique. Un septuagénaire, assesseur nommé par l’équipe d’Éric Ciotti, a physiquement agressé le président du bureau de vote de l’école des Baumettes. Cet acte a été qualifié de « comportement manifestement déplacé » par le candidat Éric Ciotti lui-même.
L’Incident
Vers 9 heures du matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, a signalé sur son compte X (anciennement Twitter) qu’un assesseur « désigné par M. Ciotti » avait tenté d’empêcher l’ouverture du bureau de vote avant de porter un coup de poing à la tempe du président du bureau. L’agresseur a été rapidement interpellé par la police nationale, dont la réactivité a été saluée par le maire. Christian Estrosi a par ailleurs ordonné un renforcement de la sécurité autour des bureaux de vote.
Le président attaqué a porté plainte immédiatement après l’agression. Le parquet a confirmé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « violences sur personne chargée d’une mission de service public et outrages sur fonctionnaires de police ». Le maire Christian Estrosi a fermement condamné l’agression, décrivant la victime comme « un cadre de grande valeur de notre administration, apprécié et respecté ».
A LIRE AUSSI: Législatives 2024 : Forte participation et avancée du RN
Vers midi, le président du bureau de vote, faisant preuve de courage et de détermination, a repris son poste après avoir déposé plainte. Éric Ciotti, candidat à sa réélection dans la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes, a également réagi. Dans une déclaration à Var-Matin, il a exprimé son soutien au président du bureau de vote et condamné ce « comportement manifestement déplacé ». Il a assuré que l’assesseur en question avait été immédiatement démis de ses fonctions.
Après avoir voté à Nice, Éric Ciotti a réitéré sa condamnation de l’agression, soulignant que « toutes les actions qui ne sont pas conformes au respect des présidents de bureau de vote » sont inadmissibles. Il a déploré et regretté cette « attitude totalement inappropriée » et a insisté sur le fait que « ce comportement individuel n’a pas sa place dans un grand rendez-vous démocratique qui doit être paisible et serein ».
Clarifications de l’Équipe de Campagne
L’équipe de campagne d’Éric Ciotti a tenté de minimiser l’incident en évoquant une « bousculade », mais a immédiatement apporté son soutien au président du bureau de vote. Elle s’est désolidarisée de l’assesseur, un ancien combattant ayant déjà tenu ce rôle à plusieurs reprises. Ils ont estimé que les irrégularités évoquées par l’assesseur ne justifiaient pas le retard d’ouverture du bureau de vote et que sa réaction était inacceptable.
Les autorités locales et les candidats ont réaffirmé leur engagement à garantir la sécurité et l’intégrité du scrutin.