Et si Vladimir Poutine appuyait sur le bouton ? Des soldats ukrainiens dans la panique à cause du danger nucléaire éminent !
La Russie autorisera-t-elle l'utilisation d'armes nucléaires pour repousser la contre-attaque ukrainienne dans la région du sud-est de Kherson ?
Et si Vladimir Poutine appuyait sur le bouton ? C'est une conversation qu'ils ont souvent entre eux. Sur le front, le soir à l'heure des confidences, les soldats ukrainiens évoquent la menace nucléaire brandie par Moscou pour repousser leur contre-offensive vers l'est, notamment dans la région de Kherson, là où tout pourrait basculer.
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Oleksandre, soldats d'infanterie, ne quitte jamais son téléphone portable pour se tenir au courant de tout ce que Vladimir Poutine fomente : "Bien sûr cela me fait peur. Très peur. Déjà, c'est effrayant quand les Russes tirent des armes non conventionnelles interdites par les accords de Minsk. Ils font cela très souvent,
ils en fichent, ils tirent n'importe quoi et ils violent les accords internationaux."
"Si on est dans la zone de l'épicentre alors on a la chance de pouvoir mourir très vite. Si on est pris par le nuage nucléaire un peu plus loin alors on a moins de chance car on va souffrir et finir par mourir." Igor, chef de l'unité Anubis à France Info
Les bataillons suivent des formations pour se préparer au pire mais Igor, chef de l'unité Anubis, tout près de Kherson à Mykolaiv, reconnaît son impuissance. "C'est un risque que nous envisageons et on a des procédures. Mais pour être franc, si cela arrive, on ne peut pas s'y préparer sérieusement, admet le soldat. Là comme nous sommes près de Kherson, nous aurons la chance de mourir vite. Bien sûr nous espérons que cela n'arrivera pas. Mais seul le bon Dieu peut nous dire si ce fou va appuyer ou non sur le bouton."
Se préparer au pire
L'armée ukrainienne a formé ses soldats aux premiers réflexes à adopter. "Tout le personnel est bien formé pour utiliser de l'iode ou d'autres moyens contre la radiation, décrit Igor, mais si tu te trouves sous la bombe, l'iode ne pourra rien faire pour toi. Même les masques à gaz, cela peut juste prolonger la vie d'une heure, mais pas plus." Malgré la menace Igor veut continuer de se battre. "J'ai perdu trop d'amis dans cette guerre, confie le soldat, il faut qu'on en termine le plus vite possible."
De son côté la Russie accuse Kiev de préparer une "bombe sale", une bombe radiologique, ce que dément l'Ukraine. La crainte est de voir Vladimir Poutine utiliser ces accusations comme prétexte. Un moyen de justifier l'utilisation d'une bombe chargée de composants radioactifs. Rapporte France Info.