Wall Street hésite en attendant les minutes de la Fed
Vers 15H30 GMT, le Dow Jones faisait du surplace (-0,03%), après avoir ouvert en hausse; le Nasdaq, à dominante technologique, cédait 0,14% et le S&P 500 grappillait 0,13%.
Mardi, après un long week-end, Wall Street avait commencé l'année dans le rouge. Le Dow Jones avait cédé 0,03% à 33.136,37 points, le Nasdaq avait perdu 0,76% à 10.386,98 points et le S&P 500 0,40% à 3.824,14 points.
A l'ouverture mercredi, "l'humeur des investisseurs était prudemment optimiste après des données encourageantes sur l'inflation en Europe", notent les analystes de Wells Fargo.
La hausse de l'inflation en France a ralenti au mois de décembre à 5,9% sur un an, contre 6,2% en novembre, selon l'estimation provisoire publiée par l'Insee mercredi.
En Allemagne, l'inflation a nettement ralenti en décembre, sur fond d'accalmie des prix de l'énergie et grâce aux aides de l'Etat, avant une nouvelle remontée attendue début 2023, selon des données provisoires publiées mardi.
Mais quarante minutes après l'ouverture, la publication d'un indice d'activité manufacturière ISM en repli à 48,4 en décembre, un peu moins que prévu, a stoppé l'élan des actions.
Sur le marché obligataire, les taux se repliaient à 3,68% pour les bons du Trésor à 10 ans contre 3,73% la veille.
En deuxième partie de séance, la publication du procès verbal de la dernière réunion de la banque centrale américaine, la Fed, devrait "décider des dernières heures d'échanges même si les investisseurs s'interrogent sur le fait de savoir s'ils vont apprendre quelque chose de nouveau", a estimé Sam Stovall de CFRA.
Début décembre, la Fed avait ralenti son rythme de hausses de taux en les relevant de 50 points de base au lieu de 75 les fois précédentes. Mais surtout la Banque centrale avait relevé sa prévision d'inflation.
Les minutes de la Fed "devraient faire la lumière sur les raisons pour lesquelles la Fed a relevé sa prévision d'inflation pour 2023", a estimé Art Hogan de B. Riley Wealth Management.
A la cote, le titre du groupe informatique américain Saleforce, membre du Dow Jones, gagnait 2,42% à 138 dollars, salué pour avoir annoncé licencier 10% de ses salariés soit presque 8.000 personnes.
Le groupe spécialisé dans la distribution de logiciels de gestion et dans le cloud computing (informatique à distance), compte 79.000 employés dans le monde.
A mesure que nos revenus se sont accélérés pendant la pandémie, nous avons embauché trop de personnes", a expliqué le patron de Salesforce Marc Benioff dans un courrier adressé aux salariés.
Les titres de Tesla, qui avaient fondu de plus de 12% après des chiffres de livraison décevants, remontaient un peu à 111,78 dollars (+3,44%) à 15H30 GMT.
Microsoft chutait de 5,25% à 227 dollars après une note dégradée d'analyste bancaire sur l'activité dans le cloud (informatique à distance). Le groupe a par ailleurs reconnu son premier syndicat au sein de sa filiale de jeux vidéo Zenimax.
La filiale du conglomérat américain GE dédiée au secteur de la santé a fait son entrée sur le Nasdaq, marquant la première étape de la scission de l'ancien géant industriel en trois sociétés distinctes.
GE HealthCare Technologies est cotée sous le symbole GEHC, tandis que GE reste enregistrée au New York Stock Exchange (NYSE), l'autre grande place boursière de New York.
Vers 15H25 GMT, le titre GEHC gagnait 7,89% à 60,42 dollars, rapporte France 24.