Présidentielle: à Rungis, Zemmour défend "la France qui se lève tôt"
Le candidat d'extrême droite Eric Zemmour s'est rendu vendredi au petit matin au marché de gros de Rungis (Val-de-Marne) pour louer "la France qui se lève tôt contre la France qui se gave dans notre dos", pointant du doigt Emmanuel Macron et la polémique
Après une première huître à 4H40 puis l'incontournable découpe de la tête de veau, le candidat à la présidentielle s'est arrêté devant les caméras pour défendre la "France des travailleurs du matin" et l'opposer à la "France des assistés et des profiteurs".
Imitant Nicolas Sarkozy, qui a loué "la France qui se lève tôt" tout au long de la campagne présidentielle de 2007, le candidat d'extrême droite a salué vendredi "la France qui se lève tôt contre la France qui se gave dans notre dos".
Comme il le fait depuis plusieurs jours à l'instar des autres opposants à Emmanuel Macron, il a repris ses critiques sur le large recours du gouvernement aux cabinets de conseil durant le quinquennat, notamment le cabinet américain McKinsey.
"C'est révélateur de l'état d'esprit d'Emmanuel Macron" qui travaille avec ses "copains" et c'est, selon Eric Zemmour, une "soumission aux Etats-Unis".
Le candidat Reconquête! a de nouveau relativisé sa mauvaise passe dans les sondages en invoquant un "vote caché" en sa faveur.
S'est-il trompé en axant sa campagne sur des propositions radicales contre l'immigration plutôt que sur le pouvoir d'achat, comme le fait sa rivale du RN Marine Le Pen ?
"Il y a ce qu'il y a dans l'actualité" et ce qu'il y a pour "l'éternité. Je me bats pour que l'Histoire de France puisse continuer" et que "la France reste la France", a-t-il réaffirmé.