En fin de soirée, l’armée israélienne a appelé les habitants de plusieurs zones de la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, à évacuer « immédiatement », annonçant qu’elle allait y frapper « dans peu de temps » trois dépôts d’armes du Hezbollah.
La situation au Sud-Liban s'aggrave rapidement, avec plus de 700 personnes tuées en une semaine, alors qu'Israël continue ses frappes aériennes ciblant des positions du Hezbollah.
Les frappes israéliennes au Liban ont entraîné la mort de 92 personnes et blessé 153 autres le jeudi 26 septembre 2024, selon le ministère libanais de la Santé.
Les États-Unis, la France, l'Union européenne et plusieurs nations arabes ont conjointement appelé, le 25 septembre 2024, à un cessez-le-feu de 21 jours au Liban, alors que le conflit Israël-Hezbollah risque d'embraser la région.
Dans tout le sud du Liban, les familles ont rassemblé leurs biens et se sont dirigées vers le nord dans des voitures, des camions et des motos, alors que l'armée israélienne frappait des cibles liées, selon elle, au groupe armé chiite libanais Hezbollah.
Alors que les tensions avec le Hezbollah continuent de s'intensifier, Israël semble se diriger vers une potentielle offensive terrestre au Liban.
Tandis que la communauté mondiale redoute une escalade régionale potentielle dans ce conflit, la France demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies.
Netanyahu a un message pour le peuple libanais : "La guerre d'Israël n'est pas contre vous, mais contre le Hezbollah. Depuis trop longtemps, le Hezbollah vous utilise comme boucliers humains.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a annoncé que la France a demandé un Conseil de sécurité de l’ONU cette semaine afin d’examiner la situation critique au Liban.
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