Afrique: Des revenus mirobolants d'ici 2050
La taille de l’économie digitale en Afrique devrait se multiplier par six d’ici 2050, pour atteindre 712 milliards de dollars contre 115 milliards de dollars actuellement.
Cette estimation a été faite par le réseau international d’entrepreneurs à fort impact Endeavor dans un rapport publié le 9 juin 2022 rapporte agenceecofin .
Boostée par la pandémie de Covid-19 ces dernières années, la croissance de l’économie digitale en Afrique repose essentiellement sur trois facteurs : la pénétration montante des outils numériques auprès des populations, l’urbanisation galopante, la hausse des dépenses de consommation et la forte croissance économique.
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D’ici 2030, les dépenses de consommation devraient en effet atteindre 2500 milliards de dollars sur le continent. En 2025, un utilisateur d'Internet sur six dans le monde se trouvera en Afrique alors que 33% des nouveaux abonnements à la téléphonie mobile proviendront de l’Afrique subsaharienne.
L’opportunité numérique se concentre actuellement dans quatre pays du continent. Le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Egypte et le Kenya. Ces pays accaparent 51 % de l’ensemble des abonnements à la téléphonie mobile sur le continent, 50% des développeurs de logiciels et 73% des accélérateurs de start-up.
Malgré les écarts entre les divers pays, la croissance de l’économie numérique devrait avoir un impact significatif sur les économies africaines. Le PIB par habitant devrait augmenter de 2,5 % pour chaque augmentation de 10 % de la pénétration de la téléphonie mobile, et de 1,9 % pour chaque augmentation de 10 % de la numérisation (conversion de l'information sur un support numérique).
L'augmentation du nombre de méga-tours de table (plus de 50 millions de dollars), des événements de liquidité et de licornes renforce par ailleurs le sentiment d'excitation des investisseurs quant aux opportunités numériques sur le continent.
Dans ce cadre, les auteurs du rapport recommandent aux investisseurs internationaux qui cherchent à accompagner le développement des pépites de la tech africaine de renseigner davantage sur les marchés du continent, en collaborant avec les incubateurs et les accélérateurs locaux selon agenceecofin .