Attaque contre un hôpital à Gaza : vives condamnations internationales
Le mouvement Hamas a accusé Israël d’être à l’origine de la frappe meutrière sur un hôpital à Gaza qui a fait plusieurs centaines de victimes mardi soir.
De Washington à Téhéran en passant par la France, de nombreuses voix ont condamné la frappe meurtrière d'un hôpital de la ville de Gaza.
Une explosion a fait des centaines de morts dans un hôpital de Gaza et provoqué des manifestations de colère dans le monde musulman.
Mardi 17 octobre, au moins 500 personnes ont été tuées après un tir sur l'enceinte d'un hôpital de la ville de Gaza. Très vite, de vives condamnations venues du monde entier se sont multipliées.
Dans le même temps, des manifestations ont éclaté dans les rues d'Amman (Jordanie), Tunis (Tunisie), Beyrouth (Liban) ou Téhéran (Iran). Le Hamas au pouvoir à Gaza a accusé l'État hébreu d'être à l'origine de cette frappe. selon le Point.
« Nous étions en train d’opérer dans l’hôpital, il y a eu une forte explosion et le plafond est tombé sur la salle d’opération. C’est un massacre », a déclaré le Dr Ghassan Abu Sittah, de l’ONG Médecins sans frontières.
L’Eglise épiscopale à Jérusalem, qui gère l’hôpital, a dénoncé un « crime contre l’humanité ».
Le Hezbollah libanais, allié du Hamas, a appelé à observer une « journée de colère » mercredi pour condamner le «massacre», dont il accuse Israël.
Le Croissant rouge palestinien a dénoncé un «crime de guerre », qui a fait » des centaines « de victimes civiles, « dont des femmes, des enfants, des personnels de santé ».
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a appelé Mahmoud Abbas pour lui présenter ses condoléances.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui doit se rendre jeudi en Egypte, frontalière de la bande de Gaza, pour évoquer l’aide humanitaire, a appelé à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat ».
« Rien n’excuse une frappe sur un hôpital rempli de civils », a lancé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour qui « les responsables devront rendre des comptes ».
Le président iranien Ebrahim Raïssi a décrété une journée de « deuil public » mercredi et prédit que l’attaque contre l’hôpital allait se retourner contre Israël et son allié américain. Mardi, Téhéran avait menacé d’une possible «action préventive» contre Israël, qui prépare une offensive terrestre à Gaza.