Planneur stratégique français à "Al-Ain News" : les efforts des Émirats Arabes Unis au climat salués
L'activiste francais Pierre Bertrand Duffort a mis en avant les efforts des Émirats Arabes Unis en matière de protection du climat.
"Je pense que c'est extrêmement intéressant d'écouter ce qui se passe dans le Golfe", a déclaré l'activiste ajoutant que "c'est des Arabes qui parient énormément sur leur jeunesse, sur le développement".
Et d'affirmer :" 'ce sont des Etats qui savent ce que les températures extrêmes. Quand vous êtes en plein été à Abou Dhabi, il va faire 50 degrés. Donc tous les projets qui ont trait à l'écologie, aux énergies renouvelables dans ces pays qui savent très bien que, à 50 ans, en 60 ans, la manne du pétrole commencera à beaucoup se réduire c'est très intéressant".
Cela est dû au fait que c'est des pays dont le développement économique et industriel est beaucoup plus récent qu'ici", a-t-il dit.
"Le Golfe a à nous dire en termes de transition, parce qu' ils savent ce que c'est à l'année de vivre dans des pays désertiques et d'essayer de faire pousser de la végétation et d'essayer d'améliorer les conditions climatiques et de développer des solutions énergétiques renouvelables. Il faut vraiment écouter ça parce qu'on est tous sur la même petite planète et tous autour de la petite mer qu'est la Méditerranée", a mis en garde l'activiste.
"La COP se tient chaque année dans un endroit différent. Et si on veut réussir l'adaptation, la transition climatique, il faut que tout le monde soit d'accord. Mais on ne peut pas demander aux Indiens, aux Indonésiens, aux Philippins d'être dans la même le même état d'esprit que les Danois, les Hollandais ou les Français", a précisé l'expert.
"On ne peut pas dire aux Indiens vous avez encore des centaines de millions de gens qui sont dans des conditions matérielles très difficiles. Mais attendez, là, il faut ralentir, il faut arrêter la croissance. Enfin, ou de quel droit nous tout fonctionne", a-t-il soutenu.
Le planneur stratégique a souligné que " si vous allez en Inde, c'est beaucoup plus compliqué, donc il faut prendre en compte le point de vue de tout le monde".