COP28 : Le Canada versera 16 millions $ au nouveau fonds « pertes et dommages »
À l’instar de l’Union européenne, des États-Unis, des Émirats arabes unis et du Japon, le Canada a promis jeudi une contribution de 16 millions de dollars au fonds d’aide aux pays en développement.
L’annonce a été faite vendredi par le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault, dans le cadre de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP28), qui se déroule à Dubaï, aux Émirats arabes unis, rapporte Radio-Canada.
Il s’agit, selon Ottawa, d’une "contribution de démarrage" qui fait du Canada l’un des premiers pays à verser de l’argent dans ce nouveau fonds qui compte déjà plusieurs centaines de millions de dollars.
L’Union européenne y a consacré l’équivalent de 245 millions de dollars américains – dont 100 millions de l’Allemagne –. Viennent ensuite les Émirats arabes unis, hôtes de la COP28, avec 100 millions de dollars, le Royaume-Uni (75 M$), les États-Unis (17 M$) et le Japon (10 M$). D’autres contributeurs devraient s’ajouter.
Les pays en développement réclament pour leur part au minimum 100 milliards de dollars par année pour faire face à la destruction et aux perturbations engendré par des changements climatiques auquel ils n’ont que peu contribué.
La création de ce fonds se veut en effet une façon de contribuer à corriger une injustice climatique fondée sur le fait que les pays riches se sont développés pendant 150 ans en consommant à outrance d'importantes quantités de combustibles fossiles, alors que ce sont aujourd'hui les pays les plus vulnérables qui paient le plus lourd tribu.
"Les pays en développement, qui contribuent le moins à la pollution à l’origine des changements climatiques, sont particulièrement vulnérables à certaines de leurs conséquences les plus graves, comme les tempêtes intenses, les inondations catastrophiques et l’élévation du niveau de la mer", explique Ottawa dans un communiqué.