COP28: le message fort de l'ONU adressé lors du sommet sur l'ambition climatique
À deux mois de la COP28 aux Émirats arabes unis, un sommet sur l’ambition climatique s’est tenu mercredi 20 septembre en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.
Le rendez-vous était censé inciter les pays pollueurs à promettre davantage pour accélérer la transition énergétique, rapporte l'AFP.
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Il a aussi permis d'entendre la frustration des participants face à l’inaction climatique.
Le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, hôte de ce sommet, avait prévenu : ne seront reçus que les pays les plus ambitieux en matière d’objectifs de neutralité carbone. Ni les États-Unis, ni la Chine, premiers pollueurs mondiaux, n'étaient au rendez-vous.
Les autres avaient tout loisir d'exprimer leur colère, à l'image du président chilien Gabriel Boric :
« Ce sont les pays et les personnes les plus vulnérables, ceux qui ont le moins de responsabilités, qui souffrent le plus. Voilà pourquoi toute solution pour régler la crise doit prendre en compte les coûts et dégâts engendrés par le changement climatique mais aussi prendre en compte les efforts consentis par ces pays afin de les aider à atteindre leurs objectifs. »
Aussi forte qu'inattendue fut la prise de parole du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, dont l'État, en proie aux incendies et à la sécheresse, poursuit des entreprises pétrolières : « Il est temps pour nous d'être beaucoup plus clairs. Cette crise climatique, c'est celle des combustibles fossiles. Ce n'est pas compliqué, ce n'est pas compliqué... C'est la combustion du pétrole, du gaz, du charbon. Et nous devons le dénoncer. »
