COP28: Macron exhorte les pays du G7 à mettre fin au charbon « avant 2030 »
Au moins 140 chefs d’État sont à Dubaï ce vendredi 1er décembre pour annoncer leurs intentions lors des négociations.
Lors de sa prise de parole à 15 h, le président de la République Emmanuel Macron a appelé les pays du G7 à « s’engager à mettre fin au charbon » avant 2030 pour « montrer l’exemple ».
Le « deuxième combat » majeur est la sortie du charbon des « pays émergents », rapporte l'AFP.
Le président français Emmanuel Macron s’exprime face aux chefs d’État et de gouvernement lors du sommet des Nations Unies sur le climat à Dubaï le 1er décembre 2023.
Le président français Emmanuel Macron s’exprime face aux chefs d’État et de gouvernement lors du sommet des Nations Unies sur le climat à Dubaï le 1er décembre 2023.
Lors de son discours à la Cop28 de Dubaï ce vendredi 1er décembre 2023, le président de la République Emmanuel Macron a exhorté les pays du G7 à « s’engager à mettre fin au charbon » avant 2030 pour « montrer l’exemple ».
La poursuite des investissements en faveur du charbon est « une vraie absurdité » au regard de l’objectif de lutte contre le réchauffement climatique, et « donc nous devons engager un virage absolu » pour en sortir, a plaidé le président français à la tribune du grand sommet de l’Onu sur le climat.
Comme prévu, le président a appelé « les pays émergents » à « sortir du charbon ». « C’est le deuxième combat après celui que les pays les plus riches doivent mener », a-t-il déclaré.
Le G7 a une « responsabilité majeure »
« Le G7 a une responsabilité majeure. Tout comme la Chine, qui est désormais le deuxième pays émetteur historique et qui a donc changé en quelque sorte de statut », a souligné le président français.
« On doit permettre aux pays émergents le rattrapage économique, c’est un élément de justice. Mais ce rattrapage ne doit pas se faire sur la base des énergies qui sont carbonées et en particulier du charbon », a-t-il encore argué.
Car « les centrales existantes qui se concentrent largement en Asie aujourd’hui émettront à elles seules suffisamment de CO2 pour que nous excédions la cible de 1,5 °C », objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris, a justifié Emmanuel Macron.
S’agissant de la France, « nous devrons définitivement tourner la page d’ici à 2040-45 du pétrole et 2050 du gaz », a-t-il assuré.