Coup d'État au Gabon: les inquiétudes des occidentaux
À la suite de la prise de pouvoir par des militaires au Gabon et de la nomination du général Brice Oligui Nguema comme chef de la transition, plusieurs pays occidentaux ont condamné mercredi le coup d'État.
Washington a exhorté l'armée à "préserver le régime civil".
Putsch suite à la réélection de Bongo
Des militaires et policiers gabonais ont annoncé, mercredi 30 août, l'annulation des élections au Gabon, la dissolution de "toutes les institutions de la République" et la "fin du régime".
Cette déclaration a eu lieu juste après l'annonce officielle de la victoire d'Ali Bongo à la présidentielle avec 64,27 % des voix.
Quel avenir pour les les intérêts français au Gabon ?
Olivier Crone, conseiller politique auprès de l’Union européenne, a estimé, dans des déclarations à Al-Ain News que les intérêts français ne seront pas menacés au Gabon.
"Paris s’accommodera du nouveau gouvernement et continuera «business as usual». On ne peut toutefois pas exclure que la junte militaire au Gabon se tourne vers d’autres partenaires", a-t-il indiqué.
Et d'ajouter : "Je ne pense pas que les intérêts français soient menacés au Gabon, donc je ne pense pas que la France modifie sa politique étrangère au Gabon".
Brice Oligui Nguema nouvel homme fort au Gabon
Le général Brice Oligui Nguema a été désigné nouvel homme fort du Gabon, mercredi 30 août, au terme d’une journée marquée par un coup d’Etat qui a mis à l’écart le président Ali Bongo, en poste depuis 2009.
Jusqu’alors chef de la garde républicaine, Brice Oligui Nguema a été nommé « président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) », a annoncé un porte-parole à la chaîne de télévision Gabon 24 dans la soirée du mercredi 30 août.