Affaire Quatennens: La réaction du député insoumis Bompard
Les Insoumis, au style particulièrement direct, souhaitent cette fois-ci ajouter de la «nuance».
C'est en tout cas ce qu'a affirmé le député des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard, sur le plateau de CNews ce vendredi matin.
France : une popularité stable pour Macron et Castex, selon un sondage.
Après une semaine agitée par les accusations - puis les révélations - autour d'Adrien Quatennens, son collègue invite à «avoir de la nuance» et «des principes qu'on doit respecter» en ce qui concerne les violences faites aux femmes.
L'élu «ne minimise pas les faits» dont son ami «est accusé». «D'ailleurs lui-même les a reconnus, lui-même a dit qu'ils n'étaient pas acceptables. Il a présenté ses excuses», souligne-t-il. Mais Manuel Bompard «essaye de faire la part des choses».
En déroulant l'argumentaire suivant : «Une gifle n'est pas égale à un homme qui bat sa femme tous les jours. Et une gifle n'est pas égale à un homme qui est accusé de viol après avoir drogué les personnes qui l'accusent.» Une référence aux accusations visant le député de la majorité présidentielle et ancien ministre éphémère, Damien Abad.
«Il y a aussi de la présomption d'innocence», a ajouté le proche de Jean-Luc Mélenchon, qui veut «prendre en compte les paroles de celles qui s'expriment sur ce type de sujet» tout en ayant de la «nuance».
Lui-même assure avoir «toujours essayé» d'en avoir, en respectant «un certain nombre de principes : la proportionnalité, l'absence d'automaticité, le fait qu'on essaie de graduer les accusations et donc les sanctions et les mesures qui y correspondent».
Malgré les appels, notamment d'associations féministes, à la démission d'Adrien Quatennens, plusieurs cadres insoumis ont affirmé que personne, dans le groupe parlementaire, ne formulerait une telle demande selon Le Figaro .