En direct| L’armée israélienne annonce qu’elle va frapper trois dépôts d’armes du Hezbollah dans la banlieue sud du Beyrouth
En fin de soirée, l’armée israélienne a appelé les habitants de plusieurs zones de la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, à évacuer « immédiatement », annonçant qu’elle allait y frapper « dans peu de temps » trois dépôts d’armes du Hezbollah.
« Dans peu de temps, nous allons attaquer les armes sous ces immeubles. La force des explosions provoquées par les missiles sous ces bâtiments pourrait leur causer des dégâts, voire les faire s’écrouler », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, dans une allocution télévisée.
« Dans peu de temps, nous allons attaquer les armes sous ces immeubles. La force des explosions provoquées par les missiles sous ces bâtiments pourrait leur causer des dégâts, voire les faire s’écrouler », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, tard vendredi soir dans une allocution télévisée.
L’armée israélienne a appelé vendredi soir les habitants de plusieurs zones de la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, à évacuer « immédiatement », quelques heures après avoir dit y avoir frappé le « quartier général » du mouvement islamiste libanais.
Dans un message publié sur X, le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l’armée israélienne pour les médias arabes, publie des cartes situant plusieurs immeubles et appelant à évacuer dans un rayon de 500 mètres autour de ces cibles potentielles.
Les Etats-Unis prendront « toutes les mesures » nécessaires si leurs intérêts sont attaqués au Proche-Orient, prévient Antony Blinken
« Les Etats-Unis prendront toutes les mesures nécessaires pour protéger le personnel américain et les intérêts américains dans la région », a affirmé le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, lors d’une conférence de presse.
Les Etats-Unis croient toujours qu’une solution diplomatique est possible au Proche-Orient, alors qu’Israël mène des frappes meurtrières au Liban, a-t-il déclaré. « La voie de la diplomatie peut sembler difficile à voir en ce moment, mais elle existe et, à notre avis, elle est nécessaire. Nous continuerons à y travailler intensément », a affirmé le secrétaire d’Etat.
Le chef de la diplomatie américaine a de nouveau appelé à un cessez-le-feu au Liban et à Gaza. « La chose la plus importante à faire est d’essayer d’abord que les tirs cessent dans les deux sens, et ensuite d’utiliser le temps que nous aurions au cours d’un tel cessez-le-feu pour voir si nous pouvons parvenir à un accord diplomatique plus large », a plaidé le secrétaire d’Etat.
Le Proche-Orient au bord d’une « guerre totale », met en garde le Russe Lavrov
Le Proche-Orient est au bord d’une « guerre totale », a mis en garde vendredi le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, réclamant un « cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza.
« La brutalité et la dévastation sans précédent provoquées par la guerre à Gaza ont entraîné une forte escalade dans le conflit Liban-Israël (…) Le Proche-Orient est au bord du précipice d’une guerre totale », a-t-il déclaré lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation à Gaza.
Les Etats-Unis disent n’avoir pas été prévenus des frappes israéliennes sur Beyrouth
Les Etats-Unis n’ont pas été prévenus des frappes israéliennes – qui ont fait deux morts et 76 blessés selon un premier bilan – dans la banlieue sud de Beyrouth, ont affirmé vendredi Joe Biden et de hauts responsables américains.
Le président américain a déclaré à la presse que Washington n’avait pas « connaissance » et n’avait pas « participé » aux frappes israéliennes dans la banlieue sud de Beyrouth, ajoutant que son administration était en train de « rassembler des informations ».
Premier soutien militaire et diplomatique d’Israël, les Etats-Unis « n’étaient pas impliqués dans cette opération et nous n’en avons pas été prévenus », a déclaré à la presse Sabrina Singh, porte-parole du ministère américain de la défense.
Son ministre, Lloyd Austin, a parlé avec son homologue israélien, Yoav Gallant, « quand l’opération était déjà en cours », a-t-elle ajouté. « Nous cherchons toujours à avoir plus de détails et essayons de comprendre cette opération ».
Les frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth ont tué six personnes
Six personnes ont été tuées et 91 blessées dans les frappes israéliennes particulièrement violentes vendredi sur la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, a annoncé le ministère de la santé libanais.
Le ministère avait donné un premier bilan de deux morts et 76 blessés, et précisé que les secouristes étaient à la recherche d’éventuels survivants sous les décombres.
Sept immeubles ont été soufflés par ces frappes, selon la chaîne de télévision Al-Manar, affiliée au Hezbollah, dont l’armée israélienne a dit avoir visé le QG dans une « frappe précise ».
Al-Manar a précisé que l’amoncellement de décombres entravait les efforts des équipes de secours pour retrouver de potentiels survivants. « Des efforts énormes sont effectués dans des conditions difficiles en raison des décombres sur le lieu des frappes à Haret Hreik », a rapporté la chaîne, citant son correspondant sur place.
Moody’s abaisse une nouvelle fois la note d’Israël
Moody’s abaisse une nouvelle fois la note d’Israël, en raison du « risque géopolitique » qui « s’est encore considérablement intensifié »
L’agence de notation Moody’s a abaissé vendredi la note d’Israël, pour la deuxième fois cette année, à Baa1. Elle a assorti cette note d’une perspective négative, ce qui signifie qu’elle envisage de la dégrader de nouveau à court terme.
Moody’s souligne que « l’intensité du conflit entre Israël et le Hezbollah s’est considérablement accrue ces derniers jours » et précise que « le principal moteur de cette dégradation est notre opinion selon laquelle le risque géopolitique s’est encore considérablement intensifié, jusqu’à atteindre des niveaux très élevés, avec des conséquences négatives importantes sur la solvabilité d’Israël à court et à long terme ».