Le Liban en proie à une intensification des violences : 700 morts en une semaine
La situation au Sud-Liban s'aggrave rapidement, avec plus de 700 personnes tuées en une semaine, alors qu'Israël continue ses frappes aériennes ciblant des positions du Hezbollah.
En réponse aux tirs de roquettes lancés par le Hezbollah en soutien au Hamas depuis octobre dernier, Israël intensifie son offensive, promettant d’éliminer les capacités militaires de l'organisation chiite.
Des dizaines de milliers de civils fuient les zones de combat, principalement vers Beyrouth et la Syrie. D’après l’Organisation internationale pour les migrations, plus de 200 000 Libanais ont déjà été déplacés depuis le début des hostilités. Le ministère libanais de la santé a quant à lui annoncé que 1 540 personnes avaient perdu la vie depuis le début des frappes, avec près de la moitié des victimes recensées au cours de la dernière semaine.
Alors que les échanges de tirs se poursuivent, Israël a intercepté plusieurs drones et roquettes provenant du Liban. L'armée israélienne a mobilisé des troupes et des équipements militaires le long de sa frontière nord, alors que des frappes ont également touché la Syrie, tuant cinq soldats syriens.
Sur la scène internationale, les États-Unis, la France et plusieurs alliés ont proposé un cessez-le-feu de 21 jours, une initiative saluée par le gouvernement libanais. Toutefois, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu'Israël continuera ses opérations militaires « jusqu'à l'atteinte de ses objectifs », accentuant la crainte d'une escalade semblable à celle observée à Gaza.
Netanyahu s’exprimera ce vendredi devant l’Assemblée générale de l’ONU à New York, où la question du Liban et des tensions régionales devrait occuper une place centrale.