Vidéo.. Tous les enjeux à connaître avant la finale Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud en Coupe du monde
La Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud s'affrontent samedi soir (21 heures) en finale de la 10e édition de la Coupe du monde. Petit tour d'horizon sur les statistiques à savoir et les différents records pouvant être battus.
Le champion des champions
Les rois du rugby, l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande, se retrouvent samedi pour une finale historique au Stade de France. Les deux nations, qui comptabilisent chacune trois sacres mondiaux à leur actif, auront l'occasion d'entrer encore un peu plus dans l'histoire de la Coupe du monde. En prenant le meilleur sur l'autre, le vainqueur, en plus de s'offrir le privilège de surpasser son ennemi de toujours au rang des champions, trônera seul en tête du palmarès de la compétition avec ses , quatre titres, selon l'Equipe.
Will Jordan en chasse du record d'essais
Pour sa première Coupe du monde, l'infatigable et virevoltant ailier néo-zélandais Will Jordan peut battre un record. S'il venait à franchir une nouvelle fois la ligne en finale, le joueur des Crusaders deviendrait le meilleur marqueur d'essais sur une édition, avec 9 réalisations au compteur. À ce jour, il pointe à égalité avec son compatriote Julian Savea (2015), l'explosif Bryan Habana (2007) ou encore le légendaire Jonah Lomu (1999), avec 8 essais.
Sam Whitelock, premier joueur à remporter 3 Coupes du monde ?
Que ce soit sur le plan individuel ou collectif, c'est certainement le record le plus prestigieux à battre. En cas de victoire néo-zélandaise, Sam Whitelock (35 ans) deviendrait le premier joueur de l'histoire à comptabiliser trois Coupes du monde dans son armoire à trophées, après celles de 2011 et 2015. Encore plus savoureux, ce serait son premier sacre dans la peau du capitaine.
Dix-neuf joueurs en quête d'un deuxième sacre mondial
Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Ce dicton, les Springboks l'ont pris au pied de la lettre et ils ont visiblement bien fait. Samedi soir, 14 joueurs sacrés en 2019 (10 d'entre eux seront titulaires) brigueront un deuxième titre mondial. À titre de comparaison, dans l'histoire du rugby sud-africain, seuls Os du Randt (1995 et 2007) et François Steyn (2007 et 2019) ont eu la chance de brandir le trophée Webb-Ellis à deux reprises. En face, les All Blacks ne seront pas en reste non plus. Depuis le dernier titre acquis en 2015, cinq joueurs (Beauden Barrett, Brodie Retallick, Sam Whitelock, Aaron Smith et le capitaine Sam Cane) feront leur apparition samedi soir.
L'Afrique du Sud intraitable au Stade de France
Malgré les plus de 8 000 km qui séparent l'Afrique du Sud de la capitale française, les Springboks évolueront en quelque sorte dans leur jardin samedi soir. En effet, les champions du monde en titre n'ont jamais perdu dans l'antre du XV de France lors d'un match à élimination directe, s'étant imposés en quarts de l'édition 1999, en demi-finales et en finale en 2007, ainsi qu'en quarts et en demies cette année. Sa seule défaite au Stade de France est intervenue cette année contre l'Irlande (13-8) lors de la phase de poules. La fin d'une série ?
La meilleure attaque face à la meilleure défense
Cette 10e finale de Coupe du monde verra deux styles s'affronter. Avec d'un côté le réalisme et l'efficacité néo-zélandaise sur les phases offensives face à la solidarité et la générosité dans l'effort défensif côté sud-africain. En effet, les All Blacks, malgré une entame de compétition compliquée face aux Bleus (défaite 27-13), ont su mettre la marche avant - et de quelle manière - pour redevenir la terreur offensive d'antan.
Avec pas moins de 48 essais inscrits (325 points marqués au total), la Nouvelle-Zélande est de loin la meilleure attaque du Mondial. Mais ces chiffres sont loin de constituer une vérité absolue, tant l'Afrique du Sud a impressionné par son imperméabilité, n'encaissant que 7 essais, ce qui fait d'elle la meilleure défense du Mondial.