France/Loi sur l'immigration: les Algériens concernés ou épargnés ?
La France est secouée par une vague de réformes sur l'immigration, menée par la majorité de droite au Sénat.
Ces mesures suscitent des interrogations quant à leur impact, notamment pour la communauté algérienne.
Malgré les assurances du gouvernement et du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, quant à l'impact limité sur les Algériens en raison de l'accord de 1968, l'avenir demeure incertain.
Les mesures adoptées par la droite sénatoriale incluent la remise en cause du droit du sol pour la naturalisation, la suppression de l'Aide médicale d'État au profit de l'Aide médicale d'urgence (AMU) et des conditions plus strictes pour le regroupement familial.
Ces changements affecteront directement les immigrants déjà établis en France ainsi que ceux qui envisagent de s'y installer.
Le statut particulier des Algériens, en vertu de l'accord de 1968, leur confère une certaine protection face à ces réformes, mais leur pleine mise en œuvre dépendra de l'adoption par l'Assemblée nationale.
L'accord de 1968 est de plus en plus critiqué au sein de la classe politique française, certains appelant à son annulation en raison de l'inégalité qu'il crée entre les différents groupes d'immigrants.
Malgré les assurances du gouvernement, l'incertitude persiste quant à l'impact réel de ces mesures sur les Algériens.
Une bataille politique est à prévoir à l'Assemblée nationale, où toutes les mesures adoptées par le Sénat ne sont pas garanties d'être approuvées.
L'issue de cette bataille déterminera le sort des réformes et l'impact sur la vie des Algériens en France, tandis que les enjeux politiques autour de l'immigration restent au cœur des débats.