France: Alstom va supprimer 1.500 postes pour réduire sa dette
Le groupe Alstom français a annoncé mercredi qu'il envisageait une augmentation de capital, des suppressions d'emplois et la vente d'actifs dans le cadre d'une série d'efforts visant à réduire sa dette et apaiser les inquiétudes des investisseurs.
La cotation du titre, qui a débuté avec quelques minutes de retard, accuse un recul de 18,52% vers 10h13 GMT.
"Le cash-flow libre négatif d’Alstom durant ce premier semestre constitue un appel clair au changement. Bien que la demande reste à un niveau soutenu, malgré une certaine volatilité, notre performance commerciale a été faible", a déclaré le président-directeur général Henri Poupart-Lafarge dans un communiqué.
La société envisage une augmentation de capital même si ce n'est pas l'option privilégiée, a déclaré Henri Poupart-Lafarge aux analystes, craignant que les ventes d'actifs ne soient pas suffisantes.
"Nous avons estimé avec le conseil d'administration qu'il y avait un risque que cela ne soit pas suffisant", a-t-il dit.
La direction d'Alstom est sous pression depuis que le groupe a fortement dégradé sa prévision annuelle de FCF en octobre.
L'entreprise a annoncé un programme de cession d'actifs visant à générer entre 500 millions et 1 milliard d'euros. Le groupe a également annoncé son intention de supprimer environ 1.500 postes afin d'atteindre ses objectifs à moyen terme, selon Les Echos.
Alstom prévoit de réduire sa dette nette de 2 milliards d'euros d'ici mars 2025. Au 30 septembre, le groupe a fait état d'une dette nette de 3,43 milliards d'euros.
Le spécialiste français des équipements ferroviaires a également indiqué qu'Henri Poupart-Lafarge quittera son poste de président du conseil d'administration tout en conservant sa fonction de directeur général. Le conseil d'administration d'Alstom proposera de nommer Philippe Petitcolin, ancien directeur général de Safran, au poste de président.