France-Italie: Il fallait changer, Zidane était prêt, selon Daniel Riolo
Daniel Riolo, journaliste et éditorialiste de l’After Foot, pointe du doigt la responsabilité de Didier Deschamps après la claque subie par les Bleus vendredi contre l'Italie (3-1), et plus globalement les limites de son management.
Une prestation calamiteuse." Daniel Riolo, journaliste et éditorialiste de l’After Foot, n’a pas mâché ses mots après la claque subie vendredi par l’équipe de France contre l’Italie (1-3), au Parc des Princes, qui la plonge en plein marasme deux mois après un Euro en Allemagne marqué par une faillite offensive et un jeu soporifique.
Le but le plus rapide de l'histoire de la sélection, inscrit au bout de 12 secondes par Bradley Barcola, pouvait laisser augurer d'un tout autre scénario, mais il a finalement agi comme un trompe-l’œil., a cité RMC.
Les coéquipiers de Kylian Mbappé sont rapidement retombés dans leurs travers avant de se faire punir par des visiteurs bien plus emballants.
Pour Riolo, l’un des principaux responsables de cette déroute, et de la mauvaise passe des Bleus, se trouve sur le banc. "Deschamps s’en est toujours sorti par son management et sa capacité à emmener les hommes. Il a eu en plus une réussite étourdissante lors de la Coupe du monde 2018, avec quelques gars qui ont marché sur l’eau comme Mbappé. L’histoire aurait pu s’arrêter dès les huitièmes contre l'Argentine.
L’Euro 2021 n’a ensuite pas été bon avec des errances abominables tactiquement. A la Coupe du monde au Qatar, un Mbappé stratosphérique a encore porté l’équipe. Tu ne dois pas passer contre l’Angleterre", a-t-il pointé du doigt.
"Il fallait changer, Zidane était prêt"
"Aujourd’hui, le discours de Deschamps est usé jusqu’à la corde et plus personne n’adhère. Comme il est dans un renouvellement avec de nouveaux joueurs, ça va être encore plus compliqué. Il n’a plus la main sur cet effectif. Ses méthodes à la papa et ses vieux entraînements dépassés ne prendront plus avec les nouveaux. On savait que c’était le bout de l’histoire et qu’il fallait changer, mais il n’a pas voulu changer. On va encore l’avoir à la tête des Bleus alors que Zidane était prêt. Tant pis, on ira au bout de l’histoire avec lui, c’est triste", a déploré Riolo