France: le conjoint de la députée LFI Ersilia Soudais placé en garde à vue pour une plainte de viol
Damien Cassé, conseiller municipal et également militant LFI, a été arrêté à son domicile par les forces de l'ordre. Selon son avocat, il "conteste avec force les accusations portées contre lui" par Ersilia Soudais.
Le conjoint de la députée LFI Ersilia Soudais a été placé en garde à vue après que celle-ci a porté plainte pour viol, a appris BFMTV auprès du procureur de Meaux, confirmant une information du Parisien.
Damien Cassé, conseiller municipal à Noisiel (Seine-et-Marne) et également militant LFI, a été arrêté mardi après-midi à son domicile par les forces de l'ordre, selon le quotidien francilien.
Le compagnon de la députée "conteste les accusations"
Me Jade Dousselin, conseil de la parlementaire de 35 ans, salue pour sa part "la grande célérité de la justice dans cette affaire, ce qui démontre, s'il le fallait, qu'elle a pris toute la mesure de la gravité des faits dénoncés".
"Nous espérons maintenant que toute la lumière sera faite dans l'apaisement et le respect du secret de l'enquête," a ajouté l'avocate.
Dans la soirée, son avocat Me Yassine Bouzrou a indiqué que son "client conteste avec force les accusations portées contre lui."
Dans un communiqué publié ce mardi soir, la France insoumise appelle "au respect de l'intimité et de la vie privée d'Ersilia Soudais et lui apporte son total soutien. La justice doit pouvoir faire son travail librement et sans entrave".
Pas de poursuites pour le moment
Ce mercredi, l'avocat de Damien Cassé, a indiqué à BFMTV que client était sorti de garde à vue et ne faisait pas l'objet de poursuites à ce stade.
"À l’issue d’une unique audition de garde à vue ce (mercredi) matin au cours de laquelle il a fermement contesté les faits objets de la plainte, Monsieur Cassé a été remis en liberté. À ce jour, il n’est ni mis en examen ni placé sous contrôle judiciaire", a précisé Yassine Bouzrou.
"Nous saluons cette remise en liberté rapide qui démontre un grand respect du principe fondamental de la présomption d’innocence. Monsieur Cassé regrette le caractère public de cette procédure et se réserve le droit d’engager des poursuites en justice à l’encontre de tous ceux qui porteraient atteinte à sa présomption d’innocence", a-t-il encore indiqué.