Élections législatives en France : une course pour la majorité
Au terme d’une campagne marquée par l’union de la gauche derrière Jean-Luc Mélenchon, les élections législatives françaises, dont le premier tour se tiendra dimanche, apparaissent plus ouvertes que jamais.
L’idée d’une cohabitation, jugée impensable il y a encore six semaines, est devenue un scénario plausible.
Du jamais vu. Pour la première fois depuis l’instauration du quinquennat et l’inversion en 2002 du calendrier électoral – plaçant les législatives dans la foulée de la présidentielle – le président de la République tout juste élu pourrait ne pas obtenir de majorité absolue à l’Assemblée nationale, voire être contraint à une cohabitation, selon France 24.
Jusqu’à présent, l’élection présidentielle a toujours donné le ton, permettant de maintenir intacte la mobilisation de l’électorat du vainqueur pour les législatives tout en démobilisant les vaincus.
Jacques Chirac en 2002, Nicolas Sarkozy en 2007, François Hollande en 2012, Emmanuel Macron en 2017 : tous ont obtenu sans grande difficulté, à la suite de leur accession à l’Élysée, une majorité à l’Assemblée nationale. Mais 2022 pourrait mettre un terme à la série.