Gabriel Attal dévoile les six priorités du « Pacte d'Action pour les Français »
Le parti du Président français Emmanuel Macron, a dévoilé les contours de son nouveau « pacte d'action pour les Français », un programme gouvernemental articulé autour de six priorités clés.
Ce mardi 13 août, Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire et président du groupe macroniste à l'Assemblée nationale, a précisé les contours du « pacte d'action pour les Français », un plan gouvernemental qui se veut être la feuille de route du gouvernement dans l'attente de la nomination d'un nouveau Premier ministre par Emmanuel Macron.
Le pacte, initialement dévoilé partiellement fin juillet, s'articule autour de six priorités principales : le rétablissement des comptes publics, la défense de la laïcité et des institutions, le pouvoir d’achat et le logement, l'environnement, la sécurité, et les services publics. Attal a souligné que ces axes représentent « la base sur laquelle nous sommes prêts à engager des discussions » avec d'autres formations politiques. Rapporte Le Figaro.
Dans une démarche concertée avec le parti Horizons, mené par Édouard Philippe, Gabriel Attal a adressé une lettre à plusieurs présidents de groupes parlementaires, dont ceux du Parti socialiste, des Écologistes, des Communistes, des Républicains (LR) et du groupe centriste Liot. À l'inverse, le Rassemblement national et La France insoumise ont été explicitement exclus de ces discussions, marquant une ligne de démarcation nette avec ces formations.
Le secrétaire général de Renaissance, Stéphane Séjourné, a également participé à cette démarche en contactant certains de ses homologues, notamment Raphaël Glucksmann de Place Publique et l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve.
Alors que la France est en attente de la nomination d’un nouveau Premier ministre, ces initiatives interviennent cinq semaines après les législatives et la « trêve » des Jeux olympiques. Emmanuel Macron, lors de son allocution du 23 juillet, avait évoqué la mi-août comme date butoir pour la nomination de son prochain chef de gouvernement.
Le processus de nomination reste cependant incertain, d'autant que le président a écarté la candidature de Lucie Castets, représentante du Nouveau front populaire, qui avait revendiqué Matignon au nom de la coalition de gauche arrivée en tête en nombre de sièges aux législatives. Face à cette situation, l'attention se tourne vers les prochaines étapes et les nominations qui pourraient suivre ce « pacte d'action ».