Le mandat d’arrêt s’appliquerait à 124 pays, mais pas aux États-Unis
internationale (CPI) d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant expose ces derniers à un risque d’arrestation lors de leurs déplacements.
Selon la CPI, basée à La Haye, 124 pays — dont les 27 membres de l’Union européenne — sont parties au Statut de Rome, le traité des Nations unies qui a créé la Cour pénale internationale.
Trente-deux autres pays ont signé le traité mais ne l’ont pas intégré dans leur législation nationale.
Certains pays parties au Statut de Rome ont déclaré qu’ils arrêteraient les dirigeants israéliens s’ils entraient sur leur territoire. Les Pays-Bas, où siège la Cour, ont affirmé qu’ils arrêteraient Netanyahou s’il « mettait le pied sur le sol néerlandais », a déclaré jeudi le ministre des Affaires étrangères Casper Veldkamp.
D’autres, cependant, n’ont pas clairement indiqué leurs intentions. Les États-Unis, qui ont signé le Statut de Rome en 1998 mais ne l’ont jamais ratifié, ne sont pas légalement tenus de respecter les mandats d’arrêt et n’ont pas indiqué qu’ils le feraient.