Plan américain pour une trêve : Beyrouth et Washington en quête d’un compromis
Les négociations pour une trêve entre Israël et le Hezbollah s’intensifient, avec l’arrivée mardi à Beyrouth de l’émissaire spécial américain Amos Hochstein.
Cette visite marque une étape cruciale dans les discussions autour d’un plan de cessez-le-feu élaboré par les États-Unis, alors que les tensions continuent de ravager le sud du Liban et le nord d’Israël.
Le plan proposé, articulé en 13 points, prévoit une trêve de 60 jours, le déploiement de l’armée libanaise au sud du fleuve Litani et une relance de la résolution 1701 de l’ONU adoptée en 2006. Cette dernière exigeait le retrait des forces armées, notamment celles du Hezbollah, de la zone frontalière et le désarmement des milices libanaises.
Bien que le gouvernement libanais ait accueilli le projet avec un point de vue favorable, plusieurs points restent à clarifier. Parmi eux, la libération des combattants du Hezbollah capturés, l’arrêt des survols israéliens, ainsi que des garanties sur la pérennité de l’accord malgré les changements politiques américains.
Israël, pour sa part, reste sceptique. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réaffirmé que son pays poursuivra ses opérations militaires contre le Hezbollah, même en cas de trêve. Une position qui complique la mise en œuvre d’un accord visant à apaiser un conflit qui a déjà causé de lourdes pertes humaines et des déplacements massifs.