Guerre Israël-Hamas : Accord israélien pour reprendre les négociations sur les otages à Gaza
Dans un contexte de guerre prolongée entre Israël et le Hamas, des frappes aériennes israéliennes ont touché la ville de Gaza tôt ce matin, causant la mort de 26 personnes, dont 15 enfants.
Les cibles incluaient une maison, une mosquée et une école. Cet événement survient peu après l'accord donné par Israël pour la reprise des négociations visant à libérer des otages retenus dans la bande de Gaza.
La défense civile de Gaza a signalé que deux frappes aériennes ont eu lieu avant l'aube, tuant vingt-six personnes, dont quinze enfants. Selon les rapports, seize personnes ont été tuées dans une maison frappée, tandis que dix autres ont perdu la vie dans une attaque visant une mosquée et une école. L'armée israélienne n'a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaire de l'Agence France-Presse (AFP) concernant ces frappes.
Malgré ces tragédies, Israël a donné son feu vert pour la reprise des négociations en vue de libérer les otages détenus dans la bande de Gaza. Cette décision fait suite à la diffusion d'une vidéo montrant l'enlèvement de soldates israéliennes par des membres du Hamas lors d'une attaque antérieure. Les familles de ces otages ont autorisé la diffusion des images, illustrant les conditions précaires dans lesquelles se trouvent ces captifs.
Parallèlement à ces développements, une frappe israélienne au Liban a visé un membre du Hezbollah, provoquant des blessures chez trois enfants se rendant à l'école. Les répercussions de la guerre entre Israël et le Hamas s'étendent au-delà des frontières, suscitant des inquiétudes internationales quant à une escalade de la violence et à une détérioration de la situation humanitaire.
Les États-Unis ont exprimé leur inquiétude quant à une potentielle crise humanitaire, en particulier si Israël met en œuvre sa menace de couper l'accès des banques palestiniennes à son système bancaire. Cette mesure aurait des conséquences désastreuses sur les importations vitales en Cisjordanie occupée, alimentant les craintes d'une détérioration encore plus importante de la situation humanitaire dans la région.
Israël a averti l'Irlande, l'Espagne et la Norvège des "graves conséquences" diplomatiques après leur décision de reconnaître l'État de Palestine. Cette reconnaissance a été interprétée comme une provocation par Israël, entraînant des réprimandes officielles et une intensification des tensions diplomatiques entre les pays concernés.