Honduras: état d’urgence pour lutter contre les groupes criminels
Le Honduras est notamment confronté à la violence des gangs qui pratiquent des extorsions, et au trafic de drogue.
Les mesures n’ont pas tardé à suivre l’annonce. De nombreux policiers étaient visibles dans les principales villes du Honduras, vendredi 25 novembre, au lendemain de l’instauration de l’état d’urgence par la présidente Xiomara Castro.
La décision prise dans ce pays en proie à la violence des gangs et du trafic de drogue a été prise afin de renforcer la stratégie du gouvernement « de récupération immédiate des territoires de non-droit », selon Mme Castro, rapporte Le Monde.
Le directeur de la police, Gustavo Sanchez, a fait savoir qu’au moins 20 000 agents seraient mobilisés dans le cadre de cette mesure.
Forces spéciales et policiers étaient nombreux vendredi dans les rues de Tegucigalpa, a constaté un photographe de l’Agence France-Presse (AFP).
Quelque 120 quartiers ou districts de la capitale et de la deuxième ville du pays, San Pedro Sula, ont déjà été identifiés pour la mise en place « d’états d’exceptions », a-t-il ajouté.