Vidéo. Les 27 ministres des affaires étrangères de l’UE ont planché sur l'"après" guerre à Gaza, avec leurs homologues arabes
Que peut faire l’UE face à la guerre entre Israël et le Hamas ? Comment assurer un soutien humanitaire plus important ? Mais aussi : comment l’Union européenne pourrait-elle, à plus long terme, contribuer à une solution de paix dans la région ?
Les ministres des Affaires étrangères des 27 États membres se sont réunis aujourd’hui à Bruxelles pour en parler. Ils ont abordé à la fois les urgences humanitaires liées au conflit et l''après" guerre à Gaza. Ils avaient convié plusieurs dirigeants arabes à leur réunion : leurs homologues ministres des affaires étrangères d’Arabie saoudite, du Qatar, de l’Egypte, des Emirats arabes unis et de la Jordanie ainsi que le secrétaire général de la Ligue arabe.
La position de l’UE est inconfortable : l’Union européenne est favorable à une solution à deux États, mais ses États membres ont des approches très différentes vis-à-vis du timing à suivre.
Ce mardi, deux États membres de l’UE, l’Espagne et l’Irlande, reconnaîtront l’Etat de Palestine. Ils rejoignent ainsi la Suède, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie, Malte et Chypre. En Slovénie, le parlement votera sur cette question mi-juin, cela ferait 12 États membres. Les autres ne l’ont pas encore fait, comme la Belgique. L’UE est donc divisée et s’efforce, en dépit de telles divisions, de s’assurer une place pour le "jour d’après" entre Israël et Palestiniens.