Les conséquences tragiques du bombardement de l'école de la Sainte Famille à Gaza
Au moins quatre personnes ont perdu la vie lorsque l'école du Patriarcat latin, près de l'église de la Sainte-Famille, a été bombardée par l'armée israélienne dans le nord de Gaza.
Les murs détruits, le toit perforé et les affaires dispersées témoignent de la violence de l'attaque qui a touché cet établissement accueillant des centaines de réfugiés. Parmi les victimes, Ihab al-Ghusain, vice-ministre du Travail du Hamas, figure selon la défense civile de Gaza.
Construite en 2001 pour répondre à une demande croissante, l'école de la Sainte-Famille est devenue un pilier éducatif dans l'enclave, attirant des civils cherchant refuge. Malgré les affirmations de l'armée israélienne, qui indique avoir visé une zone utilisée par des militants et une usine d'armement du Hamas, le Patriarcat latin a condamné ces attaques contre des civils, soulignant l'importance de protéger les non-combattants en période de conflit.
L'incident s'inscrit dans une série de raids récents touchant des zones civiles, y compris l'école de l'UNRWA où seize réfugiés ont péri. En réponse aux événements, l'hôpital anglican Al Ahli Arab a été contraint de fermer ses portes, provoquant une vive réaction de la part de l'archevêque anglican du diocèse de Jérusalem, qui appelle à la protection des services médicaux d'urgence pour les blessés.
Le Patriarcat latin et d'autres organisations humanitaires continuent de plaider pour un cessez-le-feu immédiat afin de permettre la livraison urgente d'aide humanitaire aux habitants affectés par les hostilités dans le nord de Gaza.