Liban : violents bombardements au Sud de Beyrouth (VIDÉO)
Les habitants de la capitale libanaise ont été terrorisés dimanche par des bombardements aériens israéliens violents sur la banlieue sud de Beyrouth, juste avant le premier anniversaire de l'attaque du Hamas palestinien contre Israël, déclencheur de la gu
En bande de Gaza, Israël a déclaré avoir encerclé la zone de Jabaliya (nord) et avoir visé des membres du Hamas. Au moins 26 personnes ont été tuées au centre du territoire palestinien lors de frappes sur une mosquée et une école accueillant des déplacés, d'après le ministère de la Santé du mouvement islamiste.
L'armée israélienne a indiqué avoir effectué une frappe ciblée sur des membres du Hamas opérant dans un centre de commandement qui était auparavant une mosquée.
Au Liban, l'agence de presse officielle ANI a signalé plus de "30 frappes" pendant la nuit dans divers secteurs de la banlieue sud, bastion du Hezbollah pro-iranien. Selon Israël, le Hezbollah a déjà perdu "440 combattants" depuis le début des raids terrestres des troupes israéliennes dans le sud du pays lundi.
Les autorités libanaises ont rapporté la mort de 23 personnes et 93 blessés samedi à travers le pays, sans inclure les attaques nocturnes. Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a demandé à la communauté internationale d'exercer une pression sur Israël en faveur d'un cessez-le-feu.
Au sud de Beyrouth, une boule de feu a illuminé le ciel nocturne, des dizaines de personnes fuyant le quartier de Sabra à pied ou à moto, selon un photographe de l'AFP.
"Il y avait des frappes de tous les côtés. Il n'y avait pas de cible militaire, seulement des bâtiments civils et des propriétés privées, racontre à l'AFP Mehdi Zaïter, 60 ans, primeur dans la banlieue sud de Beyrouth.
"C'était la nuit la plus violente qu'on ait vécue. Il y avait tellement de bombardements qu'on aurait cru un tremblement de terre", poursuit l'homme qui refuse toujours de quitter sa maison.
Dans le secteur, les destructions sont énormes et touchent de nombreux bâtiments, a rapporté un photographe de l'AFP. Des pelleteuses s'activent à déblayer les débris sur une route menant à l'aéroport, tandis que les frappes se poursuivent.