Lula nie l’Utilisation du terme “Holocauste” pour décrire la guerre à Gaza
Le président brésilien Lula est au centre d’un conflit diplomatique avec Israël, niant avoir utilisé le terme “Holocauste” pour décrire l’offensive israélienne à Gaza, clarifiant qu’il s’agissait d’une interprétation de Netanyahou.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva se retrouve au cœur d’un conflit diplomatique avec Israël après avoir accusé le pays de perpétrer un “génocide” dans la bande de Gaza. Lula nie avoir utilisé le terme “Holocauste” pour décrire l’offensive israélienne à Gaza, précisant qu’il s’agissait d’une interprétation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Lors d’une interview télévisée, Lula a affirmé : “Je n’ai pas utilisé le terme ‘Holocauste’. C’était une interprétation faite par le Premier ministre israélien, pas la mienne.” Il a souligné sa familiarité avec l’idéologie de Netanyahu tout en se distançant de la comparaison incendiaire.
Les commentaires de Lula le 18 février condamnant les actions d’Israël comme un “génocide” à Gaza ont provoqué une réaction diplomatique rapide. Affirmant que Gaza était témoin d’une crise humanitaire, Lula a évoqué des parallèles historiques, évoquant le spectre des atrocités passées contre les Juifs. Israël a réagi en expulsant Lula et en demandant des rétractations.
En représailles, le Brésil a rappelé son ambassadeur pour consultations et a convoqué l’ambassadeur israélien pour obtenir des explications. Malgré la pression croissante, Lula est resté ferme, accusant Netanyahu de superviser le ciblage de civils, en particulier de femmes et d’enfants, à Gaza.
Alors que les tensions entre le Brésil et Israël s’intensifient, l’épisode souligne les complexités de la navigation des relations diplomatiques face à des opinions divergentes sur le conflit israélo-palestinien et la situation à Gaza.