Mali : les armées du Niger et du Burkina ont contribué à la reprise de KIDAL
« Le Niger a prêté un avion-cargo et peut-être aussi - les sources divergent sur ce point - un avion de chasse.
Le Niger et le Burkina ont -légèrement- contribué à l’offensive de l’armée malienne sur Kidal, a titré le 17 novembre Radio France Internationale FRI.
L’armée malienne a repris en mains le16 novembre, la ville de Kidal dans le Nord-Est du pays après une décennie de combat. Si l’appui du groupe paramilitaire russe Wagner n’est aucunement un secret dans cette opération, la reprise de Kidal, s’est faite également avec la contribution de des armées voisines du Niger et du Burkina Faso, désormais alliées régionales de Bamako.
https://fr.al-ain.com/article/kidal-autorites-triomphe-modeste
« Le Niger a prêté un avion-cargo et peut-être aussi - les sources divergent sur ce point - un avion de chasse. Le Burkina Faso un drone, ou au moins des munitions pour des frappes de drone. Les deux pays ont également dépêché des officiers au poste de commandement de l’armée malienne basé à Gao », rapporte FRI.
« Ces informations ont été recoupées auprès de sources sécuritaires maliennes, burkinabè, ainsi qu’auprès des rebelles du CSP et de plusieurs « observateurs » suivant de très près les activités militaires des pays concernés », poursuit la même source.
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Si aucune source officielle de ces trois pays n’a pour l’heure confirmé ni donné des détails sur ces informations, la coopération militaire entre les autorités de ces trois pays, désormais pro-russes et issus des coups d’états militaires est scellée par l’établissement, en septembre dernier, d’une Alliance des États du Sahel (AES). Un dispositif de défense commune contre les dangers qui menaceraient l’un des trois pays.
« Toute atteinte à la souveraineté et à l'intégrité du territoire d'une ou plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties et engagera un devoir d'assistance et de secours de toutes les parties, de manière individuelle ou collective, y compris l'emploi de la force. », stipule l’article 6 du pacte de cette alliance.