Mali : L'incertitude plane sur le retour à l'ordre constitutionnel
Le Mali traverse une période d'incertitude politique concernant le retour à l'ordre constitutionnel.
La transition, officiellement achevée le 26 mars 2024, n'a pas abouti à la tenue des élections générales prévues, laissant le pays sans perspective claire de normalisation démocratique.
Les observateurs électoraux maliens ont exprimé leur préoccupation face à l'absence de calendrier électoral, initialement fixé pour février 2024. Ce scrutin devait marquer le retour à l'ordre constitutionnel au plus tard en mars 2024.
La nomination du général Abdoulaye Maïga au poste de Premier ministre de transition en novembre 2024 a suscité des réactions mitigées. Certains y voient une consolidation du pouvoir militaire, tandis que d'autres espèrent une avancée vers la stabilité politique.
Parallèlement, des figures politiques de l'opposition, comme Ibrahim Nabi Togola, ont été enlevées, alimentant les inquiétudes sur le respect des droits humains et des libertés civiles.
La communauté internationale, notamment la CEDEAO, insiste sur l'importance du retour à l'ordre constitutionnel pour normaliser les relations diplomatiques et assurer la stabilité régionale.
En somme, le Mali est à un carrefour décisif, où la clarification du calendrier électoral et le respect des engagements de transition sont essentiels pour restaurer la confiance des citoyens et des partenaires internationaux.