L'homme atteindra facilement Mars !!
La science l'a finalement fait. Grâce à cette technologie, il ne faudra que quelques jours pour atteindre la planète rouge !
Après la Lune, Mars ? Tel semble être le plan mené par la NASA et les autres agences spatiales mondiales. En 2022, la première étape du programme Artemis s’est achevée avec succès, et le retour de notre espèce sur la Lune paraît plus proche que jamais.
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Mais “alunir” sur notre satellite naturel est une chose, débarquer sur Mars en est une autre. Comme la distance qui nous sépare de la planète rouge est nettement plus élevée (384 400 km pour la Lune, et au moins plusieurs dizaines de millions de kilomètres pour Mars), le périple est plus long, plus coûteux et plus dangereux… Mais un nouveau type de propulsion pourrait réduire grandement le coût, les risques et la durée du voyage.
Le voyage vers Mars est risqué
La technologie a beau avoir fait des pas de géants depuis l’arrivée de Neil Armstrong sur la Lune, les voyages interplanétaires sont encore loin d’être aussi doux que dans nos films de science-fiction. Aujourd’hui, envoyer une navette sur Mars prendrait environ six mois : faites le calcul, et vous vous rendrez compte que la mission la plus courte prendrait au moins un an.
Ce temps de trajet est une mauvaise nouvelle à de nombreux égards. D’une part, cela signifie beaucoup de fatigue physique et mentale pour les astronautes, et d'autre part, cela les expose à de dangereuses radiations sur des durées moyennement longues, en plus de multiplier les risques sur la santé qu’un voyage dans l’espace peut engendrer. Raccourcir la durée du périple n’aurait donc que des avantages, mais pour y parvenir, il est nécessaire de trouver un moyen de propulsion plus efficace que celui qui est aujourd’hui utilisé par la NASA.
Propulsion nucléaire bimodale
Et si la solution venait de l’atome ? Dans le cadre de son programme d’innovation NIAC, la NASA vient de sélectionner le concept de propulsion du Pr. Ryan Gosse, de l’université de Floride. Avec son équipe, ce professeur entend concevoir une méthode de propulsion “révolutionnaire” basée sur le nucléaire : la propulsion nucléaire bimodale.
“Bimodale”, car ce système s’appuie sur deux technologies, la propulsion nucléaire thermique et la propulsion nucléaire électrique. Le site Born to Engineer explique :
“La propulsion nucléaire thermique (PNT) utilise une combinaison puissante : elle transforme l'hydrogène liquide chauffé par un réacteur embarqué en plasma, puis l'expulse par des tuyères pour produire une poussée. La propulsion nucléaire-électrique (NEP) est une forme de propulsion de pointe et efficace qui exploite l'énergie nucléaire pour générer la poussée. Le réacteur alimente un moteur ionique en électricité, produisant un champ électromagnétique qui charge les particules de gaz inerte et les propulse vers l'avant sous forme de jets puissants pour des rafales de vitesse extraordinaires !”
Avec cette technologie, les allers-retours entre la planète rouge et la Terre ne prendraient que 90 jours à peine, ce qui nous laisserait largement le temps d’aller sauver Matt Damon, si d’aventure il se retrouvait seul sur Mars. Mais il est à noter que cette technologie est encore à l’état de concept, et qu’elle ne risque pas d’équiper nos navettes avant de longues années, voire décennies… Rapporte Gentside